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    • JUIN 2014

    • 2 juin 2014  (dernière mise à jour)

    • L'Europe, le Pen, la Honte et moi

      Que Marine le Pen conduise le Front National vers des succès électoraux est un fait que je déplore mais que permet une démocratie parlementaire aujourd'hui dévoyée par l'incompétence de ses élites dont encore un certain nombre ne peut pourtant pas avoir oublié le drame des camps de concentration et la nécessité de fonder ne Europe unie. Pour moi, je n'ai rien oublié, qui suis un Français né en Bretagne gallo le 27 avril 1938 au moment de l'Anschluss, ai subi les trois mobilisations de mon père au front, ai joué avec le chauffeur de la kommandantur pendant les quatre ans qu'elle a occupé la maison familiale, ai vibré avec la libération de mon village par l'armée Patton le 4 août 1944, ai appris la devise de la République et la Marseiilaise, avec celle de l'État français et "Maréchal, nous voilà", ai vu des femmes tondues et revenir ma tante Gitte, telle un clone de Rascar Kapak sans bijoux, ai vu de gigantesque grèves insurrectionnelles etje me sis abstrait de la vie politiqe pour laquelle j'avais ne vraie passion sombrer Mendès-France dans une ambiance de décolonisation ratée par l'aveuglement de personnages lamentables dont Jean-Marie le Pen ne fut pas le moindre, je suis allé constatée à l'âge de 20 ans en remplaçant le médecin-aspirant Bordet sur le piton d'el-Aneb à son poste du 2/30e RA jusqu'au référendum du 29 septembre 1958, jusqu'où la traitrise et la manipulation idéologique des humains descendants de l'Empire romain pouvaient pourrir la vie des générations suivantes. Le France avait perdu la guerre de 40, point/barre comme on dit aujourd'hui, il fallait décoloniser immédiatement après Dien-Bien-Phu puisqu'on ne l'avait pas fait avant (...) à suivre... Que Jean-Marie le Pen  - qui est certes un citoyen français mais aussi un désastreux et lamentable débris de ce que ses ancêtres appelaient la démocrassouille - se fasse élire dans le PACA avec un score insolent est inacceptable à mes yeux, moi qui ai vécu quatre ans sous l'occupation allemande et ai vu revenir ma tante Margueritte Chabiron agonique du camp de concentration de Ravensbrück. Alors, qu'il ne s'étonne pas que je lui envoie, à sa figure peinte à la bleu marinée de la Baltique comme les harengs du même nom  - hors de question qu'ils insultent la royale de la mer d'Iroise en s'arrogeant son bleu que portèrent quelques uns de mes ancêtres à moi  - un molard bien "bleu-blanc-rouge sang" de la part de ceux et celles qui ont cramé dans les durafour-crématoires. Je lui offre, à ce borgne-cul, la photo de ces outils qui pourraient lui servir d'incinérateur quand lui et ses sbires débarrasseront la Planète de leurs suaires sordides. Que le Pen et ses descendantes vivent leurs jours avec l'espérance d'une vie paisible est un droit que la mémoire de la lutte de nos parents leur pemet encore dans la liberté de penser. Fort heureusement, il et elles restent encore minoritaires en valeur absolue. Alors, qu'il et elles sachent que le fondateur des HEXARGONAUTES leur lance un défi médiatique singulier répété ad libitum... et ce jusqu'à ce que (ma) mort s'ensuive mais je survivrai jusqu'à au moins 2018 pour achever, en bon médecin, mon œuvre humaniste dédiée à la génèse d'un nouvel hippocratisme qui ne leur devra rien.

      L'Hexargonautique: une solution au lepénisme? Je voudrais l'exposer à l'Académie des Sciences Morales et Politiques! clic ici

    • 29 mai 2014 : Je crois que le rôle joué par l'homme sur les événements relève du hasard, celui des masses de la nécessité. Teintez ce statement d'un zeste de théorie du chaos pour qualifier l'homme - ou la femme - fécond soit comme agent du désastre, soit comme celui de la providence.
      L'Europe a déjà été unie depuis au moins Jules César, ne serait-ce qu'au temps de Charlemagne. Il faut et il suffit qu'un ennemi extérieur se matérialise. Il viendra, n'en doutons pas, de conflits nés en Asie sur lesquels on peut conjecturer comme Gérard de Villiers dans son denier roman pompé par Jacques Attali. Regardez les planisphères du temps de l'Empire Mongol ou celui de Tamerlan. J'ai beaucoup écrit cette semaine sur ce thème dans la presse électronique, lesechos.fr notamment. 

    • Aujourd'hui, on assiste à la victoire de la Lotharingie d'où devrait sortir le Président de la Commission.
      

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    • "... L'arrogance française prétextant l'exception culturelle monolingue nourrit le french-bashing et donnent des verges pour se faire battre dans les négociations internationales, pour ne pas parler de l'Eurovision'2014. Ainsi ai-je appris récemment qu'une société internationale d'histoire de la médecine fondée par des Français vient de "virer" purement et simplement le français comme langue officielle parce qu'il n'y a plus que deux Français qui viennent communiquer et personne dans l'auditoire pour les comprendre. Ça s'est passé au Danemark mais c'eût pu être à Anvers, Bruges ou Gand.
      
      "Qui mieux qu'un Canadien québequois pour faire sentir ce qu'inspirent des deux côtés du Channel et du Labrador le frenglish et le globish, et pourquoi pas à Algesiras et Gibraltar, le spanglish de Miami ou de Tucson?
      
      "Le français de l'Académie française est une référence officielle comme l'oxonien pour l'anglais. Mais, qui parcourt le monde en polyglotte sait qu'il existe d'innombrables patois dont l'américain, lui-même subdivisé en patois régionaux, pour ne pas parler du joual et du castellano argentin. Le  latin de Cicéron n'est pas celui de Quinte-Curce, le grec d'Eschyle pas le démotique du crétois Odysséas Elytis (prix Nobel de littérature, 1979). A l'heure de l'Internet et du tweet, c'est le peuple qui décide de la langue du quotidien et elle devient de plus en plus phonétique voire acronomique. J'ai mis du temps à comprendre que U pouvait vouloir dire You. ... "
      

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    • 20 mai 2014: Début d'éditorial
      

    • “L'archer comme le golfeur le savent, la ligne de tir ne s'improvise pas; au bout de la visée, la cible doit être floue ; le sort de la flèche ou de la balle se joue sur le premier mètre, là où et quand tout se sent et rien ne se voit, hors le guidon ou un brin d'herbe, nets, alignés au degré près sur l'œil directeur.

      « C'est une sorte d'alignement de planètes : le bon film, au bon moment avec le bon sujet...Si un film connaît une telle réussite, c'est aussi qu'il a une dimension universelle ». Ainsi s'exprime une certaine Brigitte Maccioni, businesswoman euphoriquement aurifiée interviewée par la journaliste Caroline Salle, page 30 « Médias & Publicité » du feuillet couleur saumon Le Figaro/économie, du numéro 21 703 du quotidien en date du 17-18 mai 2014.

      “Non, je n'entame pas la critique du so French blockbuster de ce printemps débutant : « Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ? »... Non plus que je saurai le comparer avec celui de Ferrara-Depardiouskaï qui arrosera le printemps finissant d'un nombre au moins égal de douzaines de millions d'euros.
      

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    • Manifestement NKM a du mal à sortir du KO technique qu'elle s'est infligée en se mariant avec un socialiste probablement plus vallsien que desirefull ou cherkistero.
      Conséquence n°1: Coup d'arrêt - provisoire ? - à l'implication des Hexargonautes dans la campagne des élections européennes ! L'on reprendra l'écriture de l'essai "De l'Hexargonautique" (titre provisoire) pendant l'été!

      18 mai 2014: Consternante campagne des européennes, tous partis confondus. Seuls José Bové qui a l'air de savoir de quoi il parle et Michel Barnier qui est le meilleur Français de tous depuis toujours, pour cette seule raison, est marginalisé. Aurai-je le temps et le surplus d'énergie pour écrire l'éditorial du Connard déchainé? Il commencerait ainsi: "Je suis né le 27 avril 1938 au temps de l'Anschluss..."
      

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