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Mise à jour : 12 décembre 2018 | |||||||||||||||
LE RADIOLOGUE ET L'ARGENT - PRINCETON UNIVERSITY, NEW JERSEY, AVRIL 1986[...] "J'avais un dernier rendez-vous à New York, avant de repartir pour Paris. Quelques années auparavant, Thérèse Planiol m'avait présenté à Colette Dumez, une amie journaliste qui dirigeait l'agence new-yorkaise de la chaîne britannique d'information World Television Network, sise dans les locaux d'ABC. Je voulais l'entretenir de mon idée de promotion d'ICR'89 à travers les circuits de la télévision. À la descente de l'avion, je tombai sur une femme catastrophée. Un free-lance de son équipe venait d'être enlevé et pris en otage à Beyrouth au Liban ; elle s'agitait en tous sens et en vain pour obtenir de l'ONU des renseignements sur le kidnapping encore non reconnu officiellement ; elle était dans l'ignorance même de la filière qui l'avait commandité. L'on ne parla pas d'ICR'89, mais son frère et elle m'emmenèrent à une réunion informelle d'intellectuels cosmopolites qui se tenait le soir même sur le campus de Princeton University. Je me retrouvai à la table d'un Yankee et d'un Chinois de Pékin qui ressassa toute la soirée le même discours invitant son voisin à développer et approfondir tous les liens possibles avec la République Populaire pourtant alors gravement convulsive. "À la fin du dîner, l'on finit par se rendre compte de ma présence jusque-là silencieuse ; et de s'enquérir de ce que je faisais dans la vie. « Ah oui ! radiologiste, finit par émettre l'Américain, oui... j'ai eu un copain autrefois qui voulait faire de la radiologie... il voulait gagner beaucoup d'argent !». En 1990, quand j'écrivais ces lignes, je n'avais encore jamais rencontré, en dehors comme au dedans de la médecine, quelqu'un qui m'ait dit spontanément qu'un radiologue pouvait avoir choisi ce métier pour son intérêt scientifique. "La radiologie a toujours eu une mauvaise image de marque auprès du public. Une attachée de presse ne m'avait pas envoyé dire combien il me serait difficile de persuader du contraire ces gens pourtant avides de nouvelles technologies d'imagerie aux prix d'achats dispendieux ; et d'ajouter : «Le fric... le fric... le radiologue ne pense qu'au fric... et le client ne le voit même pas derrière sa caissière... !». Dans Le Monde du 24 février 2005 encore, donc vingt ans plus tard, un collègue ministre, économe de la santé de nos compatriotes, illustrait ses propos d'un «Tout le monde ne peut pas être radiologue à Cannes». Ça, c'est vrai, je n'aurais jamais pu exercer dans les conditions qu'il sous-entendait ; je n'aimerais pas vivre au soleil de la Méditerranée, non plus qu'à celui de Toulouse, et la pluie sur le pavé parisien m'est indispensable, comme ma seule paye de médecin hospitalo-universitaire plein temps exclusif pour mon foyer civil, qui aura financé directement nombre des actions relatées dans ces Mémoires. "Faute d'aimer l'argent autrement que pour le dépenser et surtout pas l'économiser, j'avais opté pour la situation de fonctionnaire salarié qui m'assurera une position simple face au fisc français. Je n'avais pas oublié l'affront que dut subir, heureusement une seule fois, mon pauvre père de la part d'un nouvel inspecteur des impôts de Rennes. Tous les ans et comme tout médecin libéral, il discutait son forfait dans une atmosphère relativement consensuelle, jusqu'au jour où ce nouveau préposé lui annonça tout de go qu'il le taxait de x pour cent de dichotomie, ce deal mafieux qui est une plaie de la médecine libérale fondée sur l'échange du séné contre la rhubarbe entre praticiens plus ou moins honorables correspondants. Mon père, qui était l'honnêteté même et laissait conventionnellement à ma mère le soin de gérer les finances, rentra à la maison dans un état totalement inusité de fureur proche du meurtre, tant l'injure avait été choquante. »[...] Retrouvez la suite dans le tome 2 de Mémoire Linéaire d'un Radiologue : Lien raccourci vers Amazon : http://amzn.to/2Figfm0 Lien raccourci vers Librinova : http://bit.ly/2AJqVGz | |||||||||||||||
La décennie 1970 fut marquée par la spécialisation de l'auteur de Mémoire Linéaire en radiologie et imagerie médicale, dans le cadre de l'hôpital Necker et le Palais du Rein, avec l'acquisition de l'expertise internationale en urogénito-radiologie et en échographie ultrasonore du système thyro-parathyroïdien et des glandes mammaires. La décennie 1980 fut l'internationalisation d'une carrière de patron anglophone et hispanophone, initiateur du XVIe Congrès International (ICR89) de Paris, acquis à Hawaï après une campagne productive de votes favorables dans dix pays d'Amérique Latine visités en trois semaines, suivie d'une campagne intensive en Asie. La décennie 1990 fut la mise en charge au sommet de la fonctionnalité de la gestion en flux tendu d'un service de radiologie compact, conçu et réalisé en neuf mois et totalement informatisé à l'hôpital Necker, ce qui fut un record mondial. Vous voulez en savoir plus sur ce roman d'aventures véridiques et son auteur, cliquez sur le lien de Librinova https://www.librinova.com/librairie/jean-francois-moreau/memoire-lineaire-d-un-medecin-radiologue-francais-universaliste | |||||||||||||||
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