MISE A JOUR 2019

25 DECEMBRE 2019

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Mise à jour : 12 décembre 2018
Meilleurs vœux pour une très bonne année

LE RADIOLOGUE ET L'ARGENT - PRINCETON UNIVERSITY, NEW JERSEY, AVRIL 1986

[...] "J'avais un dernier rendez-vous à New York, avant de
repartir pour Paris. Quelques années auparavant, Thérèse
Planiol m'avait présenté à Colette Dumez, une amie
journaliste qui dirigeait l'agence new-yorkaise de la chaîne
britannique d'information World Television Network, sise
dans les locaux d'ABC. Je voulais l'entretenir de mon
idée de promotion d'ICR'89 à travers les circuits de la
télévision. À la descente de l'avion, je tombai sur une
femme catastrophée. Un free-lance de son équipe venait
d'être enlevé et pris en otage à Beyrouth au Liban ; elle
s'agitait en tous sens et en vain pour obtenir de l'ONU
des renseignements sur le kidnapping encore non reconnu
officiellement ; elle était dans l'ignorance même de la filière
qui l'avait commandité. L'on ne parla pas d'ICR'89, mais
son frère et elle m'emmenèrent à une réunion informelle
d'intellectuels cosmopolites qui se tenait le soir même
sur le campus de Princeton University. Je me retrouvai
à la table d'un Yankee et d'un Chinois de Pékin qui
ressassa toute la soirée le même discours invitant son
voisin à développer et approfondir tous les liens possibles
avec la République Populaire pourtant alors gravement
convulsive.

"À la fin du dîner, l'on finit par se rendre compte de
ma présence jusque-là silencieuse ; et de s'enquérir de ce
que je faisais dans la vie. « Ah oui ! radiologiste, finit par
émettre l'Américain, oui... j'ai eu un copain autrefois qui
voulait faire de la radiologie... il voulait gagner beaucoup
d'argent !». En 1990, quand j'écrivais ces lignes, je n'avais
encore jamais rencontré, en dehors comme au dedans
de la médecine, quelqu'un qui m'ait dit spontanément
qu'un radiologue pouvait avoir choisi ce métier pour
son intérêt scientifique. 

"La radiologie a toujours eu une mauvaise image de marque auprès du public. Une attachée
de presse ne m'avait pas envoyé dire combien il me serait
difficile de persuader du contraire ces gens pourtant avides
de nouvelles technologies d'imagerie aux prix d'achats
dispendieux ; et d'ajouter : «Le fric... le fric... le radiologue
ne pense qu'au fric... et le client ne le voit même pas derrière
sa caissière... !». Dans Le Monde du 24 février 2005 encore,
donc vingt ans plus tard, un collègue ministre, économe
de la santé de nos compatriotes, illustrait ses propos d'un
«Tout le monde ne peut pas être radiologue à Cannes». Ça,
c'est vrai, je n'aurais jamais pu exercer dans les conditions
qu'il sous-entendait ; je n'aimerais pas vivre au soleil de
la Méditerranée, non plus qu'à celui de Toulouse, et la
pluie sur le pavé parisien m'est indispensable, comme ma
seule paye de médecin hospitalo-universitaire plein temps
exclusif pour mon foyer civil, qui aura financé directement
nombre des actions relatées dans ces Mémoires.

"Faute d'aimer l'argent autrement que pour le dépenser
et surtout pas l'économiser, j'avais opté pour la situation
de fonctionnaire salarié qui m'assurera une position simple
face au fisc français. Je n'avais pas oublié l'affront que
dut subir, heureusement une seule fois, mon pauvre père
de la part d'un nouvel inspecteur des impôts de Rennes.
Tous les ans et comme tout médecin libéral, il discutait son
forfait dans une atmosphère relativement consensuelle,
jusqu'au jour où ce nouveau préposé lui annonça tout de
go qu'il le taxait de x pour cent de dichotomie, ce deal
mafieux qui est une plaie de la médecine libérale fondée sur
l'échange du séné contre la rhubarbe entre praticiens plus
ou moins honorables correspondants. Mon père, qui était
l'honnêteté même et laissait conventionnellement à ma
mère le soin de gérer les finances, rentra à la maison dans
un état totalement inusité de fureur proche du meurtre,
tant l'injure avait été choquante. »[...]

Retrouvez la suite dans le tome 2 de Mémoire Linéaire d'un Radiologue :
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La décennie 1970 fut marquée par la spécialisation de l'auteur de Mémoire Linéaire en radiologie et imagerie médicale, dans le cadre de l'hôpital Necker et le Palais du Rein, avec l'acquisition de l'expertise internationale en urogénito-radiologie et en échographie ultrasonore du système thyro-parathyroïdien et des glandes mammaires.

La décennie 1980 fut l'internationalisation d'une carrière de patron anglophone et hispanophone, initiateur du XVIe Congrès International (ICR89) de Paris, acquis à Hawaï après une campagne productive de votes favorables dans dix pays d'Amérique Latine visités en trois semaines, suivie d'une campagne intensive en Asie.

La décennie 1990 fut la mise en charge au sommet de la fonctionnalité de la gestion en flux tendu d'un service de radiologie compact, conçu et réalisé en neuf mois et totalement informatisé à l'hôpital Necker, ce qui fut un record mondial.

Vous voulez en savoir plus sur ce roman d'aventures véridiques et son auteur, cliquez sur le lien de Librinova https://www.librinova.com/librairie/jean-francois-moreau/memoire-lineaire-d-un-medecin-radiologue-francais-universaliste 

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