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Mise à jour : 12 décembre 2018 | |||||||||||||||
LA SALPÊTRIERE, PARIS, HIVER 1968"Une nuit, vers une heure du matin, je fus appelé dans l'une des bâtisses que l'on appelle Divisions, Mazarin Carette en l'occurrence, au dernier étage sous les toits. Je découvrais un autre monde, stupéfiants en vérité. Les lits de la salle commune étaient occupés par des femmes atteintes de maladies neurologiques incurables. Elles étaient grabataires, invalides et ne pouvaient vivre nulle part ailleurs qu'en milieu hospitalier. Leur isolement était total, peut-être tolérable pour celle qui avait totalement perd l'esprit, à remettre en cause l'existence de Dieu pour celles qui étaient encore lucides.Ma patiente vivait là depuis des dizaines d'années. Je demandai son dossier. L'observation était exemplaire. Elle avait été écrite à une époque où les médecins étaient de grands littéraires. Tout ce que l'examen neurologique peut comporter d'étapes était minutieusement décrit avec une belle écriture, comme du temps de Charcot ou de Babinski. Le cahier d'observation s'arrêtait en 1952, plus de quinze ans auparavant. Plus rien jusqu'aux quelques lignes que j'écrivis dans cette nuit du 2 février 1968, sur la douleur thoracique qu'elle avait brutalement ressentie et qui avait alerté l'infirmière. [...] " Retrouvez la suite dans le tome 2 de Mémoire Linéaire d'un Radiologue : Lien raccourci vers Amazon : http://amzn.to/2Figfm0 Lien raccourci vers Librinova : http://bit.ly/2AJqVGz | |||||||||||||||
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