Mises à jour 2011 // MAJ 29 février 2012

14 AVRIL 2012

EXECUTIVE MASTER DE COMMUNICATION de Sciences Po À 74 ANS: ÉCHEC ET MAT!

"Mais, enfin, monsieur Moreau, quand admettrez-vous que vous n'avez plus 40 ans?" implorait ma diabétologue il y a déjà une dizaine d'années!
"Certainement pas en cette année 2012!" lui aurais-je répondu si elle n'avait pas fui Paris pour des régions azuréennes que je ne fréquente plus jamais...
Désireux autant d'approfondir mes connaissances dans une activité médiatique qui est devenu mon nouveau métier de retraité que de me retrouver doyen d'âge d'un groupe d'étudiants qui pourraient être mes enfants sinon mes petits enfants, j'ai voulu libéralement tenter ma chance à Sciences Po à ce nouveau mastère séduisant orienté vers la future ploutocratie capable de faire payer à la formation continue une trentaire de kiloeuros (22000€ + les deux options). J'ai consciencieusement rempli un volumineux dossier que je mets en ligne sans doute pour crise d'hypernarcissisme suraigu! Je suis en effet toujours convaincu de la nécessité de promouvoir l'idée selon laquelle la vraie vie des hommes commence à 40 ans pour les hommes, 50 ans pour les femmes. A ce titre, je veux démontrer qu'il y a un futur pour les jeunes adultes de 70 ans et qu'ils ont droit à des formations du haut de gamme pour qu'ils et elles assurent leurs besoins quotidiens en recréant une économie nouvelle créatrice d'innovations aidant l'humanité à atteindre pacifiquement les 10 milliards d'individus à la fin du présent siècle! Il en va du salut de la santé sociale de notre espèce animale supérieure, de l'insoutenable légèreté de la santé physique, mentale et sociale individuelle qu'il est indispensable que chacun d'entre nous assure pour que chacun d'entre nous puisse assumer les altérations en rapport avec l'usure normale de notre matière vivante ou accélérée par des crises pathologiques spontanées ou provoquées qu'il faudra savoir prévenir et traiter avec des moyens dits de fortune quand l'inévitable disette sera venue.

Sciences Po a rejeté ma candidature car je ne fais pas le poids face à l'afflux de très gros calibres dont je ne connais pas la sociologie mais je peux l'imaginer grâce à mes lectures de BD de chez Dargaud.

De même ai-je désolé la DRH de chez Equancy & CO qui n'a pas retenu ma proposition de candidature d'un poste d'expert à titre occasionnel "pour gagner des causes perdues d'avance contre toute défense, celles que je préfère, celles que je ne perd jamais!" Le 21 mars 2012 à 09:57, Raphaëlle G... a écrit :
Cher monsieur
Nous avons bien pris connaissance de votre mail, de votre parcours et de votre proposition de travail.
Nous vous remercions pour l'intérêt que vous avez bien voulu porter à notre agence. Toutefois, nous n'avons pas d'opportunité de collaboration à vous proposer à ce jour. nous en sommes désolés.
Très cordialement,
Ce à quoi j'ai répondu que c'était "dommage"! Pour qui? Pour moi? Pas vraiment. Je ne me faisais pas d'illusion et j'ai été flatté de recevoir une réponse. Pour cette société, oui, car je venais d'apprendre qu'elle émarge au budget de l'AP-HP dont j'ai la prétention de penser que j'en connais les vices et les vertus plus que quiconque, parce qu'à la fois je la pratique depuis 50 ans de bons et loyaux services (j'y ai commencé mon externat le 2 mai 1962, c'est donc un jubilée que je fête en ce printemps!) et j'en ai expérimenté les bienfaits (je ne parle pas de méfaits) en tant que malade polypathologique depuis 49 ans seulement (ma première hospitalisation à Necker date de juillet 1963!). Je passe en effet environ trois mois par an comme malade consultant ou hospitalisé dans de nombreux centres publics ou privés!

Voici donc les pièces du dossier de Sciences Po tel que je l'ai rempli et envoyé par Internet
Lettre de motivation (PDF)
Dossier technique en PDF
CV updaté en français (PDF), développant notamment ce que j'ai fait depuis l'an 2000.
J'ai demandé à trois collègues qui me connaissent bien de bien vouloir envoyer à l'organisatrice du Mastère des lettres de recommandation en leur spécifiant de ne surtout pas de m'en communiquer les contenus. L'un d'eux m'a téléphoné pour me dire sans fard que je n'avais rien à faire dans cette galère ploutocratique et qu'il ne me recommanderait pas! Deux d'entre eux pensaient que je proposais à Sciences Po de devenir enseignant. Un troisième - Axel Kahn - a été sollicité mais trop tard, la candidature était déjà rejetée.