Mises à jour 2011
29 février 2012 : Une date de mise à jour qui ne se rate pas!
On souhaitait au jour de l'An dans mon pays natal à tout ceux à qui on voulait du bien: "Bonne année, bonne santé et le paradis à la fin de vos jours!"
La crise est là et les blés ont été fauchés depuis des décennies d'endettements pourris... Mon porte-feuille aussi est vide comme le gousset d'un détroussé... Il me reste encore assez de frusques pour tenir le coup lors des vagues de froid et je pourrais, en cas de besoin désespéré, prendre ma queue de chemise pour en faire un mouchoir...
La santé fout le camp par tous les trous de mon écumoire de peau. Je suis fatigué comme si j'étais usé par une vie de bagnard sous Vauban et je crache du sang depuis un mois. J'ai une petite boule dans la partie inférieur du poumon droit. Je suis entré dimanche soir, 26 février, au Centre Chirurgical Marie Lannelongue du Plessis-Robinson avec le diagnostic de cancer du poumon à opérer par un des grands as de la spécialité, mon collègue et maintenant mon ami, le génial professeur Dartevelle (un vrai, un grand). Lundi, à jeun depuis la veille et dès 8 heures, je suis descendu aux explorations fonctionnelles respiratoires det mes poumons ne me permettraient pas de faire l'ascension du Tourmalet à pied en moins de six mois. Dans la foulée, j'ai eu droit à une radiographie pulmonaire et à une consultation d'anesthésie. De retour dans ma chambre, j'ai dû descendre immédiatement pour bénéficier d'une fibroscopie bronchique qui a décelé une muqueuse inflammatoire et des bronches pûrulentes à souhait. L'examen n'est pas plus sympathique que cela mais, très bien fait comme ce fur le cas, c'est supportable et j'ai été félicité pour mon flegme. A 11 heures, je dois prendre une douche à la Bétadine pour me préparer à redescendre au scanner pour une ponction guidée. C'est un scanner Siemens ultra-performant qui donne en quelques instants de magnifiques images anatomiques du corps qu'on peut reconstruire en 3-Dimensions de la tête aux hanches. Soulagement de tout le monde! Le nodule a évolué vers une excavatioon. C'est un abcès du poumon à pneumocoques. Le diagnostic tombe à midi. Je n'ai plus qu'à plier bagages et je rentre chez moi avec un bon traitement antibiotique pour deux semaines.
J'étais prêt à envisager le Paradis pour un futur proche mais je suis au Purgatoire sur Terre car j'ai un diabète de type-2 qui évolue mal depuis douze ans et plus particulièrement depuis les derniers réveillons. De par ma répulsion pour la routine, je ne fais pas le régime hypocalorique qui a fait ses preuves quand je suis hospitalisé à Forcilles, j'aggrave d'autant plus mon cas que l'effort physique de sortir gambader dans la ville me répugne autant que conduire vers la campagne une automobile assoiffée de pétrole vert pour faire ue foulée sur un sentier forestier à Rambouillet. Je me goinfre de sucreries. Je suis entré à Forcilles parce que ma glycémie était à 4 grammes/litre de plasma sanguin et mon hémoglobine glyquée est supérieure à 10; les diabétiques savent que cela veut dire. Il fallait que je me mette à l'insuline parce qu'il était devenu impossible de faire un PET-Scan, l'examen essentielpour savoir si votre nodule est solitaire ou le cancer est diffus. Je respecte depuis quinze jours mon régime le plus strict en pesant tout au milligramme près. Le PET-scan montre que mon nodule est unique et fixe l'isotope comme peut le faire un cancer, hypothèse qui sera donc démentie quelques jours plus tard.
CONSÉQUENCES: Tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir et en aucun cad je n'accepte de décéder avant d'avoir lu Le Crabe au pinces d'or au 25 décembre 2015, 70 ans après la Noël 1945 quand le Père Noël me l'avait mis dans mes chaussons près de l'âtre où se consumaient encore quelques bûches de chêne sciées par le Père Gauthier. Foi des choses accessoires qui me proccupaient encore il y a huit jours. Seul compte pour moi ce que je vais laisser à la postérité, non pas en espèces sonnantes et trébuchantes puisque je n'en ai plus, mais en impérissables chefs-d'œuvres dont on se délectera encore dans quelques millénaires.
Le site de l'ADAMAP enfin mis à jour ce même 29 février 2012:
La campagne électorale vous électrise? Moi pas?
Sarcarlozy est frégolique comme s'il était vierge de toute hypocrisie. Batavia Chicorrez continue de nous faire croire que Mitterrand 1er n'était pas l'escroc le plus malhonnête du XXe siècle et qu'il saura vivre en ne gagnant que 16000 euros/mois TTC et frais de bouche en sus. Le Béarnais s'effondre à mon grand regret. Les autres sont des pantins. Mais où est donc DSKANNE? Le vrai débat intellectuellement éclairant nous aura été soustrait: Rawhide = DSK vs SARKO ! J'en rêve encore. Mais même sur The Huttington Post, la sœur Anne n'en veut plus.
L'International Society of History of
Radiology [ISHRAD] tiendra son AG annuelle à Vienne le 3 mars 2012 (ECR'2012)
Je n'y serai pas car tout voyage m'est actuellement interdit.
Notre ami Patrick Mornet y sera pour y présenter son ouvrage biographique auquel j'ai participé: "Gaston Contremoulins", créateur de la radiologie à l'hôpital Necker. Il tentera de séduire la corporation des radiographers dont il fut le premier représentant dès 1896. Il est exclu de trouver un éditeur français. Il y a peut-être un public pour une traduction anglaise. L'ISHRAD l'aidera dans l'établissement de contacts fructueux.
Le surfeur curieux lira avec intérêt le troisième chapitre de ma monographie racontant "One Century of Uroradiology in Europe", téléchargeable sur le site de l'ISHRAD.
POUR UN MUSÉE DE LA RADIOLOGIE À L'HÔTEL-DIEU, J'AI ÉCRIT À JACQUES SÉGUÉLA
Qui n'a pas (encore) répondu mais je sais qu'il l'a reçue. TÉLÉCHARGER LE PDF
DES NOUVELLES DE NOS MINETS!
Le lancement du journal "Santé,
médecine et chirurgie" est pour bientôt !
J'avais publié un article dans le numéro 0 de ce nouveau journal trimestriel d'informations médicales et sanitaires du haut de la gamme qui fait une très grande place à la culture générale et corporative. Il est publié par Claude Harel que j'ai rencontré par hasard l'an dernier. Né natif de Chateaubriant, il est le fils du couple Harel-Vilbois qui fut mon professeur de photographie quand j'avais 18-22 ans! Je n'oublie jamais delui dire combien je suis redevable à ses parents qui furent de merveilleux mentors. Il fut collégien avec ma sœur Catherine, décédée l'an dernier, et, de cette façon, c'est aussi un hommage à celle-ci
Je participe au numéro 1 avec un grand papier sur le patrimoine médical: "Le saccage du patrimoine médical français: halte au feu!". Il sera téléchargeable dans quelques mois, la décence ne me permettant de le publier en avant-première d'un nouveau journal qui a droit à l'exclusivité.