Sarah & Séphara est un des poèmes d'amour sans haine dédiés à L. Ecrit au début des premières années 2000, quand tout n'allait pas nécessairement bien à la ville comme à l'écran de ma santé. On en saura plus, si mon essai "L'Ulcère cérébral" est un jour publié, non pas sur l'identité nébuleuse de la femme, mais sur les hypothèses de vie et de mort que je cultive dans mon troisième âge aujourd'hui apaisé.

Toujours inédit, il est offert gracieusement à celles qui se reconnaîtraient dans ces vers, notamment les filles de Sion.

SARAH & SEPHARA

On trouve dans le Livre des Lamentations des Lébytes la parabole suivante :

Quand les vits les évitent
Dans la chambre et au lit
Sarah bande et Séphara dîne...

Quand s'ébranle la sarabande
Des vits enraidis
Qui les habitent au lit
Les m'zobiques extatiques
Rassasiées* sans limites
Passent des labies de Sarah
Aux raviolis de Séphara
Et la joie les habite
Et les ravit au lit...

Quand Sarah bande et que Séphara dîne
La cohabitation est au milieu du couillu et ses deux cons**...

* il y a exégèse talmudique sur le sexe des m'zobiques, le choix de la version féminine atténue le côté partouzard soutenu par Ingrediens dans sa fameuse toile "Sarah baigne et Séphora bouffe" exposée au Salon des Artistes Agricultrices Indépendantes de la Libre Belgique en 1835... Ouingre, Madame!!! Contrairement à Bernard du Buffet de Sodome qui illustra la version des Tristes Mâles Cirés traduite du philistin en 1754 par le vidame Malebranche de Mal-Pertuis et vicomte de Malestroit, publiée chez Pinafieu de Gonzigounette à Malesherbes-sur-Vicetiti (réf. Bibl. Nat. ZGG-69696969696969696969696969-QQ).

** C'est aussi un clin d'oeil complice à Joël Séria, l'auteur inspiré de "Charlie et ses deux nénettes", l'un des plus beau films des années 70.