FAUSSE MONNAIE ELECTRONIQUE

Le remplacement de la monnaie argentique colbertienne par la monnaie électronique est le bras armé de la disruptive crisis qui affecte la Planète Terre. Ce peut être aussi son salut puisque, sauf à préconiser la IIIe guerre militaire mondiale, il va falloir donner de la finance pour assurer la santé de l'économie humaine devenue malade, faute d'avoir bien su négocier le virage du boom nataliste et défini la santé sociale individuelle indexée sur le Produit Intellectuel Brut.

31 mars 2009: Il ne semble pas que le monde politique ait compris l'ampleur de la ruine du concept de l'argent, the money, el dinero... On ne pourra ni traiter ni guérir la peste monétaire et financière qui nous assaille si on continue à penser comme à l'époque de Colbert. La numérisation - je préférerais dire "digitalisation" - de la fausse monnaie moderne va permettre de sortir des dilemmes castrateurs et stérilisants de "pouvoir d'économie versus pouvoir de vivre"...

3 avril 2009 : Le G20 l'a très bien exprimé et tant pis pour ceux qui ne veulent pas comprendre: l'époque où un chou valait un chou chez les Bougnats comme chez les Koulaks est révolue. Colbert pourra toujours se retourner dans sa tombe, il causera moins de dégâts que le tsunami à Phuket ou l'ouragan Katrina à New Orleans Uncle Sam n'abandonnera pas son privilège de fabrication de la seule fausse monnaie qui vaille: le DIGITAL DOLLAR, cela figure underlined dans le communiqué final de Londres'09. Pas plus que les Britanniques ne renonceront à servir d'interface entre les M$, M€ et autres G¥ avec leur royal £ sur laquelle le soleil continue de ne jamais se coucher de Jersey à Tonga, en gagnant un jour de vie grégorienne si on vole via Hong Kong, en en perdant un dans le sens inverse via les Bermudes. La digitaline est l'ancêtre des tonicardiaques, le rack de bits est l'unité de base de la ration calorique de base d'un monde qui a besoin de construire, de maintenir et de prévenir tous azimuths avec de l'argent qui n'est plus de la joncaille...

5 avril 2009: La digitaline est l'ancêtre des tonicardiaques, le rack de bits est l'unité de base de la ration calorique de base d'un monde qui a besoin de construire, de maintenir et de prévenir tous azimuths. Les chiffres tombent comme à Gravelotte: l'argent numérique est partout triomphant et ce n'est pas demain qu'il en ira autrement. On peut même prédire l'inverse, du moins jusqu'à ce que la folie des sages ne nous conduise au retour du troc. Où et comment la sagesse des fous peut-elle agir ? Par l'entassement de bas de laineen dacron bourrés des bijoux de famille rolexifiés emballés dans les certificats d'actions Maddox et Natixis? Ca, c'est plutôt la philosophie obsolète des sages affolés par l'effondrement de leurs contrats d'assurance-vie. par capitation Ou bien au contraire l'endettement à tout crin pour que tous en masse nous devenions, citoyens du monde, milliardaires en Digital Dollars? Surveillez bien les propositions que ne va manquer de vous faire le Crédit Social des Fonctionnaires, association philanthropique alimentant grâce aux taux infrausuraires de leurs crédits revolving les fonds de pension anglais qui le possède? Peu importe que les Britanniques soient endettés à la hauteur de 150% de leur PIB. A la limite, ils devraient faire beaucoup plus pour être à la hauteur des besoins de leur qualité de vie., pousser par exemple à 250%, pour qu'ils puissent continuer à acheter des Clio et des Mouton-Rothschilds. Ils pourront en effet toujours puiser dans leurs réserves faites de la quasi-totalité des dépots de l'argent numérique de la planète dans leurs îlots-succursales du Commonwealth, un club select où rules toujours les intérêts de Brittania. Pauvres héritiers de Colbert qui croient que London'09 est leur triomphe! Où ai-je lu que toutes les banques du monde auraient placé une sauvegarde de leurs trésors digitalisés dans un lieu innominé des USA? Au nom du secret bancaire, sans aucun doute!

7 avril 2009: Où ai-je lu que toutes les banques du monde auraient placé une sauvegarde automatique de leurs trésors digitalisés dans un lieu innominé des USA? Au nom du secret bancaire, sans aucun doute! Enfin, commence à pointer sur les ondes du PAF, de moins en moins tard dans la soirée et pas nécessairement sur ses seules chaînes culturelles, l'affirmation que les dollars de la nouvelle opulence ne seraient que de la fausse monnaie. On ne dit pas encore ouvertement que ce n'est rendu possible que par des logiciels dédiés plus ou moins hypersécurisés par la Fondation Bill et Melinda Gates, mais cela va venir. Qui visite le monde ailleurs que dans les suites des hôtels***** des Civic Centers sait qu'il n'a plus rien avec un billet de $20. Au cours de notre troisième voyage post-nuptial de 1969 qui nous conduisit en R5 de Paris à Hagios Nicholaos (Crète), notre budget quotidien tout compris était un traveler check de $20 and no cent et on ne se refusait pratiquement rien bien que la carte Visa n'existât pas encore pour vivre à crédit. En 1980, année de mon premier tour du monde, avec $20, je pouvais m'offrir deux Maine lobsters sur la rambla de La Jolla et le plein de mon van GMC 1965; contrairement à la majorité des indigènes, je pouvais les payer avec des cartes de crédit pas encore débitables en temps réel. A l'automne 2007, résident à Del Mar, California,  je proposai la «JF diet» aux restaurants que je fréquentais le soir aux happy hours : je posais un billet de 20 boxsur le comptoir pour que le garçon me servit le menu de son choix pour me contenter jusqu'au breakfast du lendemain, incluant nécessairement un verre de cabernet-sauvignon et le pourboire ; très bonne formule qui usuellement comblait ma faim au delà de ce que j'aurais pu espérer si j'avais moi-même ordonné un hamburger et ce qui va nécessairement avec, service non compris. Au cours de ce huitième tour du monde qui m'avait conduit à Hong Kong, le New South Wales et la Southern California, je me suis rendu compte que tout le monde s'appauvrissait à vitesse folle; même ceux qui niaient la récession vivaient les prodrômes de l'effondrement à venir. « You've nothing for nothing in that country », disait mon ami Benness à Sydney quand ma Visa gold bloquée par Paris me laissait clochard pendant les trois jours du weekend; ce que Daniela confirmait à San Diego : «Pour $20 on n'a plus rien». Pourquoi n'entends-je pas dire davantage de la bouche des hauts-parleurs économiques et financiers du PAF que la loi du commerce, qu'il soit national ou international, est fondée sur le « trompe-qui-peut » et que le commerce de l'argent qu'est la finance spéculative, fondé sur le même principe, ne peut qu'induire l'inflation plus qu'hier à +1000% par jour, mois ou année, et moins que demain selon les pays? 

13 avril 2009: « You've nothing for nothing in that country », disait mon ami Benness à Sydney quand ma Visa gold bloquée par Paris me laissait clochard pendant les trois jours du weekend; ce que Daniela confirmait à San Diego : «Pour $20 on n'a plus rien». Pourquoi n'entends-je pas dire davantage de la bouche des hauts-parleurs économiques et financiers du PAF que la loi du commerce, qu'il soit national ou international, est fondée sur le « trompe-qui-peut » et que le commerce de l'argent qu'est la finance spéculative, fondé sur le même principe, ne peut qu'induire l'inflation plus qu'hier à +1000% par jour, mois ou année, et moins que demain selon les pays?  Prenez le Figaro de ce matin; il annonce que la monnaie officielle du Zimbawe est périmée parce que sa dévaluation dépasse les 250 millions pour cent, l'article ne précisant pas s'il c'est par heure ou par jour. Cécil Rhodes n'en reviendrait pas s'il pouvait cliquer sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Dollar_zimbabwéen et lire: "Le dollar du Zimbabwe est la devise officielle du Zimbabwe depuis 1980 et a succédé au dollar rhodésien. Il est divisé en cent cents. Au 23 novembre 2008, 1 USD équivaut à 41 972 ZWD zimbabwéens au taux officiel. Mais, sur le marché noir, le dollar du Zimbabwe s'échange à 2 000 000 000 000 000 000 000 000  (2×1024) ZWD pour 1 USD. (...) Des billets de 100 milliards et de 200 milliards de dollars du Zimbabwe sont en circulation depuis début décembre 2008. À cette date 100 milliards de dollars du Zimbabwe valent environ 11 euros. En janvier 2009, des billets de 100 mille milliards de dollars zimbabwéens vont être mis en circulation." Imaginez un moment l'incroyable profit d'un Bolloré qui aurait investi dans une plantation de quelques millions acres carrés disons en 2005 avec un prêt local à 2,5% l'an remboursable en cinquante ans. Quels que soient les prix de la concession et de la concussion, l'énorme profit est là quand on songe à la qualité surchoix de la viande de zébu qu'il s'y produit. Ecraser les dettes des vrais investisseurs créateurs de biens par des déflations hyperinflationnistes voilà l'avenir que nous tous, emprunteurs revolverizingués de la planète entière à taux fixes, attendons avec sérénité. J'espère qu'il y a au moins un étudiant particulièrement astucieux et finaud qui est à Harare pour y préparer une thèse de doctorat amorce d'un futur Prix Nobel d'économie. Car le Zimbawe, avec ses zébus coté en New Digital Dollar, a beaucoup plus de chances que l'Islande de s'en sortir vite et bien avec son haddock plombé par ses Analogic Euro. De même que j'espère bien qu'il y a eu un avisé quêteur de PhD en prospective pour aller étudier comment la République d'Irlande s'est sortie de la grève totale des banques d'une durée d'un semestre qui l'a affectée pendant lamoitié de l'année 1970. Hyperinflation clastique pour écraser les créanciers usuriers et fermeture des banques pour congés de très longue durée, voilà le traitement de cheval que la planète affamée attend avec impatience pour éviter de s'étriper. C'est mieux que de voir nos yuppies devenir des conducteurs de vélo-pousse à Shangai-sur-Loire ou à New Manila-en-Velay pour cause d'une nouvelle trouée de Sedan mal bouchée et largement ouverte aux Fils du Ciel et leurs alliés.

2 mai 2009. Hyperinflation clastique pour écraser les créanciers usuriers et fermeture des banques pour congés de très longue durée, voilà le traitement de cheval que la planète affamée attend avec impatience pour éviter de s'étriper. C'est mieux que de voir nos yuppies devenir des conducteurs de vélo-pousse à Shangai-sur-Loire ou à New Manila-en-Velay pour cause d'une nouvelle trouée de Sedan mal bouchée et largement ouverte aux Fils du Ciel et leurs alliés. Mesdames et Messieurs les économistes et les financièr(e)s qui, pratiquement toujours les mêmes, c'est-à-dire celles et ceux qui n'auraient pas su prévoir la « crise » mais continuent de truster les médias, passez votre temps à conjecturer sur les dépenses/recettes à équilibrer en eurodollars, arrêtez de taire la réalité pourtant évidente : l'argent numérique ne valant plus quasiment rien économiquement parlant, puisqu'il ne coûte à produire que l'électricité qui fait tourner les ordinateurs et à payer le salariat des human resources des banques centrales, il ne sert à rien d'empêcher l'espèce homo sapiens sapiens vivant sur la planète de faire face à ses dépenses de base pour survivre et ménager sa santé, selon la définition de l'OMS. Elle n'a pas de prix, pourquoi lui donner une valeur financière ? Comme tous les animaux, l'humain doit d'abord respirer normalement et lui en donner les moyens relève du PIB national, « I» signifiant intellectuel bien entendu, la chlorophylle joue son rôle à titre gratuit depuis que le monde est monde, révérons-là ! Mourir de soif ne demande que deux/trois jours, la nature n'a jamais été avare en eau dans notre pays et la rendre potable fut une des grandes conquêtes de l'hygiène pastorienne dont on ne dira jamais assez combien elle honore le Produit.Intellectuel.Brut français. Si on ne sache pas qu'il y eut jamais d'holocauste par anhydrie dans l'Europe néolithique, il reste dans la mémoire des Parisiens la famine des années 40-45 ! Il faut plus de temps pour mourir de faim, mais nourrir ses concitoyens relève des obligations premières de l'Etat-nation : la France a tous les moyens requis pour l'assurer ; il le fait d'ailleurs très - trop ? - bien si l'on en juge par la tendance à l'obésité croissante de ses sujets. Notre sol produit tout ce qu'il faut pour assurer notre subsistance de base pour assurer notre santé physique. Pourrait-elle le faire à titre «gratuit» ? Oui, si la ration calorique de base, que l'on sait très bien définir en quantité et en qualité, c'est un médecin diabétique qui vous le dit, est garantie par l'Etat comme un bien inaliénable de l'individu finançable intégralement par le P.Intérieur.B. C'est le coût de la santé mentale et surtout de la santé sociale qui peine à être évalué dans le concept étroit de P.Intérieur.B. Quand une nation, un continent, une planète est/sont «malade(s)», c'est qu'on n'a pas su passer de l'âge argentique à l'âge numérique avec les moyens surpuissants qu'offre le P.Intellectuel.Bpour faire en sorte que la solution militaire de l'holocauste ne prévale pas sur le pacifisme. Ruiner les riches prêteurs par l'hyperinflation intensive instituée en système ne serait pas plus stupide que laisser seuls mourir les pauvres par une déflation massive qui laisserait lesdits riches survivre sans petites-mains pour les soulager des tâches quotidiennes.

A RAVENSBRÜCK

LA PHARMACIE DE MARGUERITTE CHABIRON
A VERDELAIS ETAIT DANS CET IMMEUBLE

LES RESISTANTES S'ENFUIRENT PAR LE JARDIN A PIC