Candidature officialisée de Jean-François Moreau à la succession du Professeur François Eschwège à la Présidence du Centre Antoine Béclère: Légitimité et Perspectives

Avertissement: L'aimable secrétaire du Centre Antoine Béclère n'ayant pu me fournir les adresses électroniques des Membres actifs du Centre Antoine Béclère, non plus que celles des Membres du Conseil d'Administration, je n'ai pas pu adresser mes messages à ceux et celles qui ne sont pas listés dans la dernière version de l'annuaire du CERF.

MESSAGE N°1: De : Jean-François Moreau

Objet : Candidature officialisée de Jean-François Moreau à la succession du Professeur François Eschwège à la Présidence du Centre Antoine Béclère: Légitimité et Perspectives 1

Date : 11 janvier 2016 05:36:21 HNEC

À : catherine.adamsbaum@bct.aphp.fr, amiel Amiel , michel.bellet315@numericable.fr, jean-michel.bigot@tnn.aphp.fr, michel.blery@orange.fr, frank.boudghene@tnn.aphp.fr, Boyer Louis , jean-noel.buy@htd.aphp.fr, emmanuel.cabanis@gmail.com, marie-france.carette@tnn.aphp.fr, sophie.chagnon@gmail.com, alain.chevrot@cch.aphp.fr, alain.chevrot@gmail.com, jacques.chiras@psl.aphp.fr, Francois- Charles MIGNON , DION Elisabeth , jean-luc.drape@cch.aphp.fr, Eschwege Eschwège , d.fredy@ch-sainte-anne.fr, guy.frija@egp.aphp.fr, jean-claude.froment@bbox.fr, Grellet Jacques , philippe grenier , vhazebroucq@gmail.com, HELENON Olivier , akrainik@chu-grenoble.fr, LAREDO Jean-Denis , LUCIANI Alain , manelfemarin@orange.fr, marsaultclaude@gmail.com, Jean-François Meder , Yves Menu , Henri Nahum , michel.panuel@ap-hm.fr, jean-pierre.pruvo@chru-lille.fr, Jean Raust , jacques.remy@chru-lille.fr, jp.rouanet@languedoc-mutualite.fr, CATHERINE ROY , r.rymer@wanadoo.fr, philippe.soyer@lrb.aphp.fr, j.p.tasu@chu-poitiers.fr, TUBIANA Jean-Michel , dominique.vadrot@htd.ap-hop-paris.fr, VILGRAIN Valerie
Cc : Alfred GADECEAU , alain Laugier , laurent.querot@aphp.fr, centre.antoine.beclere@biomedicale.parisdescartes.fr

Chers collègues membres actifs du Centre Antoine Béclère,

Permettez moi d'abord de vous offrir mes meilleurs vœux collégiaux et amicaux à l'orée d'une année 2016 que l'on peut seulement espérer qu'elle soit meilleure que 2015.

L'un des événements marquants de ce mois de janvier va être l'élection d'un nouveau Président du Centre Antoine Béclère pour succéder à François Eschwège qui va rejoindre Maurice Tubiana au rang de président d'honneur, après avoir servi la mémoire d'Antoinette Béclère avec passion, acharnement, fidélité et efficacité pendant près d'un demi-siècle. Il sait la constante amitié chaudement affectueuse que je lui porte depuis cette année 1968 où, avec André Bonnin et quelques internes des hôpitaux de Paris, nous avons su donner à l'électroradiologie désuète un cap dont la radiologie qui deviendra imagerie médicale bénéficiera pour devenir ce qu'elle est aujourd'hui. Je lui sais gré de savoir se retirer d'une responsabilité devenue écrasante alors que le Centre Antoine Béclère est en voie d'assassinat quasiment consommé, ce que je ne saurais admettre pour deux raisons majeures:

1) J'ai honte, en tant que professeur émérite devenu honoraire de l'Université Paris Descartes, de voir ses administrateurs jouer le rôle de grossiers spadassins alors que le Centre Antoine Béclère l'honore de sa présence depuis que Guy Pallardy et André Bonnin l'installèrent sans l'Unité Biomédicale des Saints-Pères où une douzaine de Sociétés et d'Associations y ont établi leur siège social. Les présidents de Paris-Descartes, Axel Kahn d'abord, Frédéric Dardel maintenant, jouent une partition à contresens du concert mondial qui place l'Histoire et leur histoire au centre de la stratégie de promotion des institutions qu'elles soient publiques ou privées, lucratives ou non, universitaires ou non. Je connais ces deux Présidents, toutes deux personnalités de grande valeur scientifique et morale. La défense du maintien du Centre Antoine Béclère au dernier étage de l'UBSP exige de nouvelles forces capables de substituer à une politique qui fut fructueuse jusqu'à la disparition de Maurice Tubiana, une nouvelle stratégie servie par une tactique pugnace et fondée sur l'union de toutes les forces constituantes de la Radiologie et Imagerie Médicale dont vous êtes les représentants au sein du Membership, tel que me l'a transmis la secrétaire du Centre.

2) Le Secrétaire Général Jean-Victor Raust, François Eschwège et moi sommes aujourd'hui les seuls administrateurs directement dépositaires de la mémoire d'Antoinette Béclère avec qui nous avons étroitement voire intimement travaillé de son vivant. Les enfants d'Antoine Béclère n'eurent pas d'enfants. Après le décès de Claude Béclère, Antoinette ne vécut que pour et par le Centre Antoine Béclère, avec la seule compagnie de mademoiselle Vieillard-Baron. Amie d'enfance de Guy Ledoux-Lebard qui était le seul patron à la considérer avec dévotion, elle accueillit ses internes, Jean-François Moreau puis François Eschwège et André Bonnin, comme s'ils étaient ses fils. Je la rencontrai personnellement en juin 1967 pour collecter les références bibliographiques nécessaires à mon premier article sur les calcifications pancréatiques. J'en fus ébloui. Ce fichier était sans égal en quantité comme en qualité et le restera jusqu'à l'apparition en 1970 des cahiers bibliographiques numériques du Laboratoire Guerbet. Les fiches étaient rédigées et classées par un maigre groupe de radiologues duquel émergent deux personnalités dont Antoinette était éprise: Maurice Gilson, électroradiologiste de l'hôpital Necker et frère de l'illustre philosophe, et Jean-René Michel dont elle admirait l'extraordinaire puissance de travail au service d'une passion de l'archivage rigoureux. Il était donc naturel que celui dont j'allais devenir l'adjoint fut investi des fonctions de directeur scientifique du Centre en 1974 et me déléguât la responsabilité du fichier. J'assumai ce rôle pendant un an jusqu'à ce qu'à ma demande, il me remplaçât par notre nouveau chef de clinique, Jean-Victor Raust, qui assista Antoinette jusqu'à son dernier souffle au début des années 80.

L'avenir posthume du Centre Antoine Béclère préoccupait légitimement Antoinette, laquelle, et ce n'est pas un euphémisme, n'avait ni considération, ni confiance dans la radiologie française en général et la parisienne en particulier. Elle voulait qu'elle fut à l'image de son père et ne pouvait enregistrer que des déceptions. Ne jurant que par la nécessité de pérenniser le souffle messianique d'Antoine, elle plaça l'intitulé officiel du Centre sous le label international. Durant les longues et passionnantes heures de travail avec elle, agrémentées des minutes consacrées à la consommation de gâteaux secs et de thé des Indes, je reçus un cours complet de radiologie internationale qui portera ses fruits une décennie plus tard.

Si mes souvenirs sont exacts, c'est pendant les beaux jours de 1978, au cours d'un dîner qu'elle offrit à son groupe de happy fews, dont moi, accompagné de ma femme et de mon jeune fils, dans le restaurant qui faisait le coin entre la rue Péronnet et la rue des Saints-Pères, qu'Antoinette Béclère annonça les grands thèmes de son testament, largement influencé par le coup de foudre qu'avait suscité en elle sa rencontre avec le secrétaire général de la Société Internationale de Radiologie, le bernois Walter Fuchs, sur lequel je reviendrai sous peu. Alors que le Congrès de Radiologie de l'Europe à Paris de 1979 fut un demi-fiasco, Antoinette Béclère confia la présidence du Centre Antoine Béclère à Maurice Tubiana, assisté par André Bonnin, François Eschwège et Jean-Victor Raust. J'étais l'un des membres du core group refondateur d'une institution reconnue d'utilité publique à la recherche d'un nouveau souffle alors qu'elle avait été généreusement doté d'un capital qui ne pouvait se résumer à l'attribution annuelle d'une médaille.

Juste avant de quitter Paris pour un tour du monde d'un trimestre aboutissant à un Visiting Professorship à l'University of California at San Diego, je rencontrai Antoinette Béclère pour lui remettre un exemplaire dédicacé de mon livre "Les clés de l'interprétation de l'Urographie Intraveineuse", édité chez Flammarion Médecine Sciences. Elle m'expliqua les raisons qui l'avaient poussé à offrir une riche dotation à l'ISR, sur laquelle les autorités de la radiologie française officielle n'avaient aucun droit d'influer. Walter Fuchs puis Jean-René Michel me confirmeront l'authenticité de cette volonté, contestée par certains membres de l'entourage d'Antoinette. L'antienne devenait classique dans certains courants de la basse-court parisienne: Antoinette savait que je n'étais pas courtisan, elle me fit part de ses inquiétudes sur ma solidité mentale. Je ne la reverrai pas à mon retour de San Diego; je ne recevrai pas de faire-part de son décès que j'apprendrai par la bande bien après ses funérailles.

Le Centre Antoine Béclère ne trouvera sa nouvelle raison d'être qu'en 1985 avec l'attribution à la France du XVIe Congrès International de Radiologie de Paris, ICR'89. S'il fut présidé par Maurice Tubiana sous le secrétariat général de Jean-Michel Bigot avec le triomphal succès que l'on sait, je ne suis que trop bien placé pour savoir que ni ces deux remarquables personnalités, ni François Eschwège, ni les Trésoriers Michel Bellet et Guy Pallardy ne surent féconder un tel projet herculéen auquel nul ne crût avant le vote de Hawaï il y a exactement trente ans. Henri Nahum, sans qui rien n'aurait été possible puisqu'il était alors le secrétaire général de la SFR, le confirmera. Pourquoi cette idée et ce succès sinon évoquer ce que m'avait appris Antoinette Béclère dont j'avais retenu les leçons? Treasurer of the International Society of Radiology de 1995 à 2000, j'ai rendu le dernier hommage qui s'imposait pour remplir jusqu'au bout le vœu d'Antoinette Béclère en réunissant l'ExCom à Paris pour valoriser sa donation en créant les deux ISR Medals and Lectures qui portent le nom de Beclere et de Fuchs. Jean-Victor Raust était présent lors de cette réunion qui eut lieu au Centre Antoine Béclère, il y a donc vingt ans.

Ainsi s'achève la première partie de cette déclaration de candidature destinée à balayer ces querelles d'égoutiers contestant ma légitimité au nom d'arguments ridicules et dégradants pour ceux/celles qui les alimenteraient encore. La seconde partie sera orientée vers le futur du Centre Antoine Béclère qui seul m'intéresse en tant que passeur de mémoire et générateur de projets puissamment innovants qui manquent cruellement alors que son expulsion est programmée à très court terme.

Très cordialement vôtre,

Dr. Jean-François Moreau, AIHP, FACR

Professeur honoraire, Université Paris Descartes
Électroradiologiste honoraire de l'hôpital Necker

MESSAGE N°2: De :     Jean-François Moreau
    Objet :     Candidature officialisée de Jean-François Moreau à la succession du Professeur François Eschwège à la Présidence du Centre Antoine Béclère: Légitimité et Perspectives 2: Projet 2020 pour une triplette présidentielle Moreau-Rymer-Grenier
    Date :     17 janvier 2016 21:39:36 HNEC

    À :     catherine.adamsbaum@bct.aphp.fr, amiel Amiel , michel.bellet315@numericable.fr, jean-michel.bigot@tnn.aphp.fr, michel.blery@orange.fr, frank.boudghene@tnn.aphp.fr, Boyer Louis , jean-noel.buy@htd.aphp.fr, emmanuel.cabanis@gmail.com, marie-france.carette@tnn.aphp.fret 35 de plus...

    Cc :     Alfred GADECEAU , alain Laugier , laurent.querot@aphp.fr, centre.antoine.beclere@biomedicale.parisdescartes.fr

Chers collègues et Membres actifs du Centre Antoine Béclère,

L'objectif de ce second message est de proposer à vos suffrages un projet puissamment fédérateur axé sur la célébration en 2020 du CXXe Anniversaire de la découverte des rayons X conduit par une triplette présidentielle constituée de Jean-François Moreau (2016), Roland Rymer (2017-2019) et Philippe Grenier (2020-2022).
Pour en finir avec les histoires d'égos surdimensionnés ou à géométrie variable.

Tout individu est un humain respectable en lui/elle-même, mais son intérêt n'est qu'anecdotique si sa personne est détachée du contexte dans lequel sa vie publique s'est déroulée alors qu'il/elle postule à une fonction donnée, par exemple la Présidence du Centre Antoine Béclère à laquelle un certain nombre d'entre nous prétendent dans le cadre règlementaire statutaire qui le régit. En l'occurrence, le citoyen Jean-François Moreau comme ses honorables homologues candidats ne sont que poussières comme ne sont que poussières François Eschwège et les autres administrateurs et membres actifs convoqués le 19 janvier prochain pour élire son successeur.

Il n'est plus nécessaire de faire le panégyrique de Maurice Tubiana, premier Président du Centre Antoine Béclère; il eut droit à des obsèques nationales à la suite de son décès en 2013 au terme d'une vie hors du commun qui le conduisit aux plus grands honneurs auxquels l'on peut prétendre nationalement et internationalement. Rares sans doute sont ceux/celles qui connaissent bien le parcours exemplaire de son élève, adjoint et successeur, François Eschwège, qui n'a jamais été, et c'est tout à son honneur, un personnage pratiquant l'exposition médiatique tapageuse à la mode aujourd'hui.

Le J.O. de la République Française, dans le numéro 248 en date du 21-22 octobre 1974, donne des enseignements essentiels à la compréhension actualisée des grandeurs et des servitudes de la fonction universitaire des PU-PH aujourd'hui en exercice au Centre Antoine Béclère. La promotion 1974 des Maîtres de Conférence Agrégés de Radiologie a joué un rôle-clé dans le passage de la radiologie de papa vers l'imagerie médicale. Des personnalités de l'électroradiologie citées dans ce journal, sont aujourd'hui présentes au cours de cette Assemblée Générale extraordinaire: Michel Bléry, Alain Laugier, François Eschwège et moi. Les autres auxquelles il faudrait adjoindre André Bonnin et Denis Lallemand, nommés la même année à un autre concours, ont quitté ce bas-monde et nous les y rejoindrons un jour ou l'autre, à reculons certes mais inéluctablement. Tous ont marqué d'une forte empreinte l'histoire de la radiologie française et francophone au plus haut niveau de l'universalité planétaire. Aurait-on oublié qu'Antoinette Béclère avait mis en frise plafonnière la liste des Présidents et des Secrétaires Généraux des Congrès Internationaux de Radiologie depuis le début du XXe siècle. En 1985, François Eschwege est devenu président de la Section Radiation Oncology d'ICR'89. La même année, j'ai été President of the Radiodiagnostic Section of the International Society of Radiology et d'ICR'89.



Pour avoir exercé avec succès pendant vingt ans des fonctions au sommet des responsabilités nationales et internationales qui m'ont valu d'être honoré de l'Honorary Fellowship of the American College of Radiology en 1990 et de la Beclere Medal de l'ISR en 2000, n'attendez pas de moi le discours minimaliste qu'adore la médiocratie alors que la fausse modestie n'est que la pire forme de la vanité la plus vulgaire. Pour m'être longuement entretenu avec Olivier Hélénon, en l'occurrence Président de la Collégiale des Radiologues des Hôpitaux de Paris, fonction qui le rend administrateur du Centre es-qualité, je me plais à vous assurer tous de ma capacité à faire la différence entre une candidature à une fonction et un règlement de compte type OK Corral. Ce n'est pas parce que je désapprouve quasiment en bloc la politique générale de la radiologie française, et en particulier à mon égard depuis deux décennies, que je suis candidat à la présidence du Centre Antoine Béclère contre X ou Y. Il s'agit de sauver le Centre Antoine Béclère de l'agonie et seule l'association des talents individuels et collectifs peut y parvenir dans le premier semestre 2016... Mais à la seule condition qu'il y ait en 2016 une personnalité comme la mienne qui soit capable de contrer des forces maléfiques par une campagne foudroyante pour la conduire. Si un tel profil de candidature existait à l'état natif, je n'aurais pas besoin de lancer la mienne alors que j'ai par ailleurs une vie plus qu'active, ce qui est la garantie pour en assurer la meilleure qualité existentielle.

Définir une tactique au service d'une stratégie victorieuse
Je propose de mobiliser nos énergies autour d'un projet puissamment fédérateur de tous les corps constitués de l'Imagerie Médicale française, voire francophone, axé sur la préparation de la célébration du CXXVe Anniversaire de la découverte des rayons X qui aura lieu en 2020, par un gigantesque forum-conférence, ouvert aux tous publics nationaux et internationaux interconnectés autour du "noyau central Antoine Béclère", éventuellement membre constituant d'une Domus Radiologica dont je suis un supporter convaincu.

Un grand mouvement culturel international se développe pour mettre en avant l'importance majeure de l'histoire dans la promotion des institutions scientifiques et techniques, qu'elles soient à but lucratif ou non, universitaires certes en première ligne mais aussi industrielles et commerciales. Il est principalement conduit par le monde anglo-saxon, notamment par les Britanniques en Europe. Curieusement et regrettablement, la France est à la traine voire y est sectairement hostile, et cela ne cesse de contribuer à la dégradation dramatique de la qualité de la médecine et de l'hôpital, universitaires ou non. Associé notamment à Henri Nahum et Alain Laugier lorsque je présidais l'Adamap en 2010-2012, je l'ai vécu intensément et douloureusement dans le cadre de la défense irrédentiste du Musée de l'AP-HP et son implantation sur le site de l'Hôtel-Dieu de Paris, opération retardée par l'échec du projet Fagon-Lombrail défendu par Mireille Faugère et (provisoirement?) rejeté par Martin Hirsch. Je fus consterné d'apprendre qu'Axel Kahn, président de Paris Descartes et signataire enthousiaste de l'acte de création du PRES Sorbonne-Paris Cité, avait décidé de fermer voire brader les merveilleux et sous-exploités Musées Rouvière et Orfila, logés dans l'Unité Biomédicale des Saints Pères, à l'étage qu'il fallait traverser pour accéder à l'escalier du Centre Antoine Béclère avant sa meurtrière expulsion.

Malgré mes efforts pour le sensibiliser, le bureau du Centre Antoine Béclère n'a pas su comprendre à temps que l'Université française, vivant sous le carcan oppresseur de la classification de Shanghai, exige depuis l'an 2010 que toutes les unités, laboratoires, chaires et pôles apportent une valeur ajoutée augmentant le facteur d'impact global par des publications dans les médias les plus influents.
Le projet que je propose est destiné à pallier cette carence dont les effets négatifs peuvent être contrebattus par une batterie d'actions destinées à valoriser au niveau de toutes les opinions, publiques et privées, l'histoire grandiose autant que méconnue de la Radiologie et Imagerie Médicale dans toutes ses composantes, scientifiques, sanitaires, technologiques, industrielles, sans oublier les arts. L'autorité internationale au sommet qu'est Elias Zerhouni que j'avais rencontré à Marrakech lors d'ICR'2006, avait conforté mon idée de créer une Académie des Sciences, Arts et Technologies de l'Imagerie pour pallier la risible autant que consternante médiocrité de la représentation numérique de notre discipline au sein des Académies de Médecine, des Technologies sinon de l'Institut de France. Je rejoins-là la complainte d'Antoinette Béclère, mais il n'est pas trop tard pour redresser la barre, ne serait-ce que par la force que procure l'énergie du désespoir.

Nous disposons de tous les moyens techniques avancés, adaptés à la promotion moderne d'un projet culturel ambitieux, pour autant que le Centre Antoine Béclère veuille bien s'en doter et ou les développer intensivement et extensivement.  Je peux mettre à la disposition du Centre l'expertise que j'ai acquise dans ce domaine, notamment lorsque j'ai dû mener à la Bonaparte la bataille du Musée de l'AP-HP durant l'été 2010. Il faut, dans les semaines qui viennent, car l'urgence est extrême et le temps limité:

1) développer un site Internet dynamique et professionnalisé afin d'obtenir rapidement une notoriété internationale sur les principaux moteurs de recherche.
2) nourrir ce site par des productions audiovisuelles numériques exaltant les multiples facettes de la culture radiologique, notamment artistique et philosophique.
3) publier régulièrement une Lettre du Centre Antoine Béclère en pdf.
4) lancer une pétition internationale tous azimuts, seul moyen de faire impression face à ceux et celles qui veulent "tuer" le Centre Antoine Béclère au couteau ou par asphyxie.
5) créer une chaire UniTwin de l'Unesco, indépendante mais unie à celle du Département d'Anatomie de Paris Descartes.
6) offrir des fellowships et des PhDs dédiés à l'histoire politique de la radiologie et imagerie médicale, ses relations avec l'économie et les disruptives innovations... en association avec les branches constituantes du PRES Sorbonne-Paris Cité et d'autres institutions universitaires nationales et internationales sollicitées par le Centre Antoine Béclère.

C'est parce que je suis sûr de pouvoir mener cette campagne vers une victoire contre toute défense que je suis candidat à la succession de François Eschwège pour un changement de braquet dans la continuité. Quels que soient aujourd'hui vos degrés respectifs d'enthousiasme ou de scepticisme, c'est votre totale collaboration que je sollicite pour y parvenir car il faut un corps d'armée sans lequel aucun généralissime Alcazar ne peut exercer fructueusement son mandat. Le Centre Antoine Béclère, fondé sur une base ambitieuse par une femme fortunée, doit renouveler ses élites dirigeantes avec hardiesse et sans complaisance sectaire favorisant l'imposture et le défaut de compétence. Aucun des prétendants actuellement connus ou potentiels à cette fonction présidentielle spécialement complexe n'a été formé à cette fin. C'est la raison pour laquelle je propose à vos suffrages ma candidature pour un mandat d'un an, couvrant essentiellement l'année 2016. Je propose qu'elle soit l'occasion de promouvoir deux présidents-elects, en l'occurrence et s'ils l'acceptent, Roland Rymer en numéro 1 pour le mandat 2017-2019 et Philippe Grenier en numéro 2 pour les années 2020-2022. Comme j'ai appris à l'un comment enseigner la radiologie aux étudiants en médecine, à l'autre comment concevoir et rédiger une œuvre scientifique, j'ai la prétention de pourvoir leur transmettre ce qu'il faut savoir en matière de fondamentaux quand on parle au nom de la mémoire d'Antoine Béclère. J'ai en ce domaine le quitus approbateur des deux derniers présidents de l'ISR, le grec Nicholas Gourtsoyiannis et le néo-australien Jean Labuscagne qui ignoraient tout de cet homme à l'origine de l'honneur majeur que sont la Beclere Medal et la Beclere Lecture jusqu'à la lecture de ma lettre d'information réclamée pas le premier (téléchargeable en pdf en cliquant sur ce lien ou en mettant cette mention sur votre browser: http://www.jfma.fr/LETTRE-GOURTSOYANNIS.html).

Quiconque mettrait en doute ma vertu œcuménique me blesserait inutilement.
Toutes les institutions qu'abrite aujourd'hui le Centre Antoine Antoine peuvent être rassurées. Elles font la richesse de son capital immatériel et je ne pourrais qu'espérer qu'elles fussent plus nombreuses, diverses et variées, à l'image de cette radiologie dont Henri Nahum avait dressé un superbe panorama lors de la dernière session qu'il organisa au terme de son mandat de Secrétaire Général de la Société Française de Radiologie. J'ai démontré l'importance que j'attachais à la défense et l'illustration de toutes les disciplines de l'Imagerie Médicale dans la composition même des Scientific Board and Commitees d'ICR'`89. Qui plus est, j'ai garanti la réélection de Maurice Tubiana en 1989 à la tête d'une ISR qui ne voulait plus entendre parler des Radiation Oncologists, que les mânes de Joachim Burhenne me pardonne cette action fondée davantage sur ma loyauté que sur la raison pure. Si j'ai pu agresser François Eschwège lors de l'AG de juin dernier et pour la première fois en un demi-siècle, c'est parce qu'il développait une stratégie perdante au prix ajouté du sacrifice des forces que je pouvais lui apporter et qu'il refusait sans explications claires pour motiver une attitude totalement incompatible avec la morale comme le droit associatif. Le Conseil d'Administration comme l'Assemblée Générale des Membres actifs du Centre Antoine Béclère doivent être convaincus qu'ils et elles seront respectés, informés et invités à participer activement à l'envi aux programmes développés durant toute l'année de mon mandat pour autant que vous m'honoriez de votre confiance jusqu'à m'élire à cette prestigieuse mais épuisante fonction.

Enfin, pour qui mettrait en doute ma solidité physique et mentale, soyez rassurés.
Tous les feux sont au vert, cliniquement et biologiquement, je l'ai fait vérifier lors des jours passés à Paris durant cette semaine écoulée. Socialement je m'implante dans le Grand Lille dans le bonheur, la joie et la sophistication de mes moyens de communication, les réels comme les virtuels. Pour vous en convaincre, je vous invite à lire l'interview que j'ai accordée à l'excellent magazine BSC News dans son numéro 86 de janvier 2016, pages 103-107.

Je vous remercie pour votre compréhensive attention et vous prie d'accepter, Chers collègues et Membres actifs du Centre Antoine Béclère, l'expression de mes sentiments les plus cordialement dévoués,

Dr. Jean-François Moreau, AIHP, Hy FACR
Professeur honoraire, Université Paris Descartes
Électroradiologiste honoraire de l'hôpital Necker

PS: Je vous remercie de bien vouloir noter la correction d'erreur chronologique que j'ai commise au détriment de l'histoire du Congrès des Radiologues de Culture Latine de Paris qui fut organisé en 1979, sous la présidence de Charles Proux, au Palais des Congrès de la Porte Maillot. Je vous prie de bien vouloir excuser les fautes d'orthographe qui auraient pu échapper à mon attention typographique d'écrivain trop volontiers logorrhéique.

CONCLUSIONS

1). Roland Rymer et Philippe Grenier ont été élus Administrateurs du Centre Antoine Béclère à l'unanimité. Ni l'un ni l'autre n'avaient jugé utile sinon nécessaire de me rencontrer auparavant comme je leur avais proposé. L'un comme l'autre se révélèrent hostile à l'idée d'une triplette.

2). Ma candidature ne pouvait réussir car les jeux étaient faits pour que Roland Rymer soit élu. Ma candidature aura eu l'intérêt de resituer le Centre Antoine Béclère dans l'histoire de la radiologie française de l'après-guerre. Les débats ne pouvaient à abouitir à autre chose qu'un rendez-vous à OK Corral. J'ai commis l'erreur de ne pas copier le général de la bataille de Fontenoy en laissant à Roland Rymer le soin de tirer le premier. Cette victoire sur les Anglais n'aura pas évité la défaite de la France au terme de la Guerre de Sept Ans. Le Centre Antoine Béclère va donc être dirigé par une cohorte de gens qui, continuant d'illustrer le portrait de vulgaires parvenus que je leur brosse, ignorent tout de son histoire, inspirés par François Eschwège, légitiment promu président d'honneur, qui continue à occulter mon rôle catalyseur d'ICR'89, avec l'aval de Michel Bléry et de Jean-Victor Raust. Je m'en expliquerai dans un troisième message qui sera en quelque sorte un "adieu aux armes".

3) J'espère que Rymer saura reprendre à son compte ma proposition de fêter le CXXVe anniversaire de la découverte des Rayons X. Curieusement, j'ai l'intuition que je serai toujours vivant en 2020.

A RAVENSBRÜCK

LA PHARMACIE DE MARGUERITTE CHABIRON
A VERDELAIS ETAIT DANS CET IMMEUBLE

LES RESISTANTES S'ENFUIRENT PAR LE JARDIN A PIC