http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/accident/crash-dans-les-alpes/andreas-lubitz-un-jeune-homme-normal-devenu-tueur-de-masse_861147.html#xtor=EPR-2-[newsletterquotidienne]-20150329-[lestitres-coldroite/titre8]

Ah ! La Façade et l'Am(i)ante ! est la post-face de L'ULCÈRE CÉRÉBRAL, essai publié che librinova.com

Cet article oriente ma réflexion sur la façade sociale que tout humain, psycho-névrotique ou non - y en a-t-il d'ailleurs jamais eu aucun ? - doit adopter pour survivre en tant que vertébré supérieur dans un monde plus volontiers darwinien que béatement lamarckien. Homo homini lupus est, l'homme est un loup pour l'homme, on le sait depuis Plaute, plus qu'un Dieu bienveillant à la Sénèque qui n'a toutefois pas écrit textuellement « Homo homini Deus est... si suum officium sciat »[1].

 

L'affaire du pilote psychotique de l'Airbus de la Germanwing et la référence au témoignage de son ancienne girlfriend posent des problèmes qui rejoignent ma propre actualité :

1. le DEBET - devoir plutôt que dette, au sens moral du terme - du profil éducatif allemand traditionnel qui pousse à la mélancolie, dite aujourd'hui bipolaire.

2. Le rejet de tous les pouvoirs, politiques notamment, mais aussi médicaux et, globalement, la World Company libérale, de la définition officielle de la SANTE selon l'OMS (1948) : état de bien-être physique MENTAL et SOCIAL, ce dernier sinon les deux étant devenus des sujets tabous totalement détachés du marché de la médecine officielle.

3. La découverte de la présence d'amiante dans tout l'immeuble que mon fils veut acheter à Lille alors qu'une première expertise bidon l'avait exclue !

 

« Entre la folie des sages et la sagesse des fous », taclait déjà Alain Peyrefitte dans son livre « Quand la Chine s'éveillera, le monde tremblera ». On prétend que 20 pour cent de l'humanité planétaire vit en état de « dépression », que la France est la championne du monde de la consommation de drogues neurotropes disponibles dans la pharmacie officielle, que les médecins se suicident deux fois plus souvent que la population générale. Un psychanalyste de mes amis, le regretté Thémouraz Abdoucheli, m'avait confié en 1976 que les médecins de l'hôpital public étaient plus souvent déprimés que ceux du secteur « libéral » ; le burn-out était alors inconnu.

J'ai, je pense le premier des médecins hospitalo-universitaires, osé évoquer le risque de suicide et de maladie mentale dans l'histoire de ma vie personnelle dans un opuscule dont nul éditeur n'a accepté la publication, il y a dix ans. Vers l'âge de vingt ans j'avouai à mon père, médecin de campagne réputé excellent, que j'étais sujet à des pulsions suicidaires pour la première fois de ma vie, il me répondit que je ne pouvais pas savoir combien de fois cela se répéterait jusqu'à sa fin. Je viens de publier une nouvelle réflexion sur ce problème de la mort subite à l'occasion du décès de mon jeune collègue, Guy Sebag.

Le « pouvoir » en place en ayant décidé ainsi, la formation généraliste des médecins à l'université française, cartésienne à fond, n'intéresse qu'aux sciences dures régissant l'anatomophysiologie de corps humain, saucissonnant les systèmes en spécialités, elles-mêmes sous-spécialisées, plus étanches que la plus fermée des monades leibnitziennes. C'est un Portugais émigré aux USA, Enrico Damasio qui, reprenant les thèses de Spinoza et en les couplant au cartésianisme, redonne une grande vigueur à la recherche neuroscientifique de la Santé sociale et du comportement, domaine très exploré notamment au Canada. Les jumeaux Google, eux, vivent dans le transhumanisme alors que nombre d'individus mal quantifiés  succombent aux charmes du créationnisme, notamment les fous de Dieu salafistes musulmans qui n'en n'ont toutefois pas le monopole.

 

Le gouvernement français n'est pas pressé de valider l'explication du crash de l'Airbus 230 sur les monts des Hauts-de-Provence par la seule pathologie neuropsychiatrique affectant le co-pilote. Quand on sait que Churchill, Sir Winston, héros du XXe siècle, était maniaco-dépressif, que Charles de Gaulle vécut dans la surpuissance revitalisante de la dépression suicidaire pendant tout le temps de son exil londonien à la tête de la France Libre, qu'Eltsine était un alcoolique invétéré en état d'ivresse permanente, comment s'y retrouver si on exige du pouvoir d'être des statues mi-marbre, mi-bronze ? Vingt pour cent des députés, des ministres, des hauts-fonctionnaires, des militaires, des professionnels de la santé, etc..., seraientils/elles déprimés et astreints à la révolution Prozac? Aurait-ce été le cas de nos meilleurs assassins meurtriers que furent les généraux Nivelle et Gamelin pendant les guerres mondiales du XXe siècle ? Ils sont jugés incroyablement incompétents mais pas suspects d'être « fous » comme le fut Deschanel, président de la République élu contre Clemenceau.

 

On en vient alors à la façade qu'il faut orner pour figurer au mieux sur l'un des barreaux de l'échelle sociale aujourd'hui virtualisée sur la « toile », dans une société communautarisée et individualiste, nulle part confortable, que l'espace soit immense comme le Middle-West ou rétréci comme la vallée du Nil. Je raconte volontiers maintenant comment j'ai réagi un soir dramatique de ma vie professionnelle quand je me suis trouvé devant trois hypothèses : me suicider avant ou après être devenu un serial-killer ou fuir par la « démission » de ses fonctions. « Tu ne tueras pas », c'est un impératif depuis Moïse et c'est un oukase de la loi du Serment d'Hippocrate qui s'impose aux médecins. La chrétienté refuse la loi du talion mais la dissociation entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel est bien difficile à gérer, même au pays dont la devise est « In God we trust » ou quand la couronne britannique est le chef de l'église anglicane depuis Henry VIII !

 

Malraux l'avait bien prédit : « Le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas » - il n'a jamais dit religieux. Je souscris à la subtile conception religieuse d'Ormesson : « Je suis un catholique agnostique ». Œcuméniste dans l'âme, je suis très admiratif des Ba'haïstes dont le silence m'étonne et m'effraie alors que commence la Troisième Guerre Mondiale au Proche et Moyen-Orient. C'est le combat entre les « Inch'Allah » et les « Impénétrables voies du Seigneur ». C'est le drame conflictuel du spirituel face à la génétique et aux neurosciences. Il ne sera réglé que par les « forces de l'esprit » qu'affronteront positivement ou négativement les conquérants de l'espace, à mon sens pas lus tard que le milieu du premier siècle du Troisième Millénaire. Mais qui en définira la morale ? Star Trek ou Star War, on ne sait avant ou après MadMax-2, mais il faudra réhabiliter le contenu métaphysique de la triade « Santé physique, mentale et sociale » et comment on définit les rapports entre la compétence fonctionnelle et l'immoralité des violeurs du droit. D'où le titre : « DE LA FAÇADE ET L'AMI(A)NTE » ! Parce qu'on a envie de tuer les malhonnête et qu'on ne décapite plus les assassins ni les criminels... Pauvres médecins du travail... qui auraient oublié de lire Henri Laborit "Éloge de la fuite" dont Resnais a tiré le fabuleux "Mon oncle d'Amérique" ! D'où ma définition de la compétence pour une fonction et une tâche données, dont on doit acquérir puis connaître honnêtement sa base autocritique, et la faire reconnaître par les autres, moins dans son pays natal qu'à l'étranger, notamment de culture anglo-saxonne, rarement complaisante envers les Latins en général, les Français (arrogants) en particulier.

 

« France, mère des arts, des armes et de la loi », versifia Joachim du Bellay, dont il faut mettre la poésie au niveau de la prose des Rabelais, des Montaigne et des Montesquieu. Comment procéder à la réflexion universelle de la spiritualité au service de la santé de l'humanité et de sa planète entière faite de matière vivante ou inerte ? Confucius, LaoTseu, le premier Bouddha Gutama et Hippocrate sont quasiment contemporains, nés qu'ils furent à l'horizon du Ve siècle avant Jésus-Christ, dit de Périclès auquel notre civilisation, une fois christianisée puis rationalisée, se réfère encore aujourd'hui, mais avec un scepticisme croissant quand il faut faire face à l'irrationalité. Deux prix Nobel de la Paix français doivent être remis à l'honneur car ils sont à l'origine de la rédaction de la Charte de la Société des Nations - Léon Bourgeois (1920) - puis de l'Organisation des Nations Unies - René Cassin (1968) - dont ils ont présidé les groupes de travail internationaux[2]. En France, il y a l'Unesco, en Suisse, l'OMS, qui ne communiquent pratiquement jamais. On a vu le désarroi du mon de international lors de l'épidémie en cours de fièvre Ébola dans l'Afrique de l'Ouest. Crise combinant la médecine, la biologie et la culture dans une zone où deux langues internationales dominent, le français et l'anglais, et les langues vernaculaires sont diverses et variées parlées sans respect des frontières artificielles créés par les Européens au XIXe siècle.

 

Pour redéfinir une nouvelle charte universelle de la Santé à partir des fondamentaux de 1948, il faut lui adjoindre la Culture. A ce titre, je promeus la transformation de l'Hôtel-Dieu de Paris en Temple Universel de la Santé et de la Culture.

Ceci est le début de la préface de L'Ulcère Cérébral ou mes hypothèses de vie et de mort au Troisième Âge rédigé en 2005 et publié chez Librinova.com

 


[1] http://fr.wikipedia.org/wiki/Homo_homini_lupus_est

[2] Il faudrait aussi citer leur aîné, Frédéric Passy, premier prix Nobel de la Paix en même temps qu'Henri Dunant, en 1901. Faut-il oublier Aristide Briand (1926) et Ferdinand Buisson (1927) ? Je me souviens de Léon Jouhaux (1951), d'Alfred Schweizer (1952), voire de Médecins sans Frontières (1999), mais pas de Louis Renault (1907), ni de Paul Henri Benjamin Balluet d'Estournelles de Constant (1909). http://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_Nobel_de_la_paix

A RAVENSBRÜCK

LA PHARMACIE DE MARGUERITTE CHABIRON
A VERDELAIS ETAIT DANS CET IMMEUBLE

LES RESISTANTES S'ENFUIRENT PAR LE JARDIN A PIC