Marie-Magdeleine Chabiron, fille cadette d'Arthur Chabiron et de Marie-Marguerite Tesson, née le 10 janvier 1907, à Challans (Vendée), décédée le 16 juin 1978, à l'hôpital Ambroise Paré, Boulogne-Billancourt (92).

Elle est la sœur de Marguerite "Guite" Chabiron, Lucie Magneron, Léo Chabiron.

Elle épousa Jean Paul Moreau le ?? à Paris XVIè.

Elle est la mère de Jean-François Moreau, Thierry Moreau, Dominique Moreau, Catherine Bruel.

Infirmière militaire, elle connut Jean Paul Moreau à l'hôpital militaire de Sarrebourg où il effectua son service militaire.

Elle est enterrée dans le tombeau familial des Douet - Chabiron - Tesson, à coté de son époux et de sa fille Catherine. 

Elle a transmis à tous ses enfants le virus de l'art en général et de la chanson en particulier

Extrait de Mémoire linéaire: "Quand ma mère ne lisait pas, elle écoutait la radio. Pianiste dans sa jeunesse, elle ne
jouait plus d'instrument, mais ne manquait jamais un concert radiodiffusé. Elle aimait les chansons
par-dessus tout. Nous avons poussé avec Théodore Botrel, Edith Piaf, Yves Montand,
André Claveau, les Frères Jacques et les Quatre Barbus, Paul Péri, Jacqueline François qu'adorait
mon père et combien d'autres avant qu'elle ne nous initie à Léo Ferré, Georges Brassens,
Jacques Douai, Stéphane Goldman, Cora Vaucaire, Juliette Gréco, Félix Leclerc et tous ceux
qui passeront à
«Rendez-vous à cinq heures» jusqu'à sa disparition. Pour la Noël 1948, nous
recevrons un combiné Pathé-Marconi, avec un pick-up intégré.
"

Extrait de Mémoire éclatée: "Depuis l'âge de ma prime enfance où ma mère me chantait Théodore Botrel « La maman du petit homme lui dit un matin... », Paul Péri « T'as les yeux couleur pervenche, tu sents bon le jardin mouillé... », Suzy Solidor « A nature boy... », aussi bien que les comptines ancestrales « Il était une dame tartine...», la chanson m'a toujours accompagné, dans l'heur comme dans le malheur, pour m'en réjouir ou me les faire supporter. Gueuler sa haine avec Juliette Gréco, pleurer d'espoir déçu avec Edith Piaf et Jane Lapotaire, mourir de sentiments avec Jacques Douai et Françoise Hardy, clamer son ambivalence avec Aragon et ses trois thuriféraires, Léo Ferré, Jean Ferrat et Hélène Martin, régresser fœtalement avec Anne Sylvestre et Sylvie Vartan, voyager avec les voix québécoises et irlandaises, prier avec Louis Armstrong et Ella Fitzgerald, sangloter de bonheur avec Cora Vaucaire et Françoise Hardy, flirter avec George Brassens et Jane Birkin, frissonner avec Serge Reggiani et Charles Dumont, paillarder avec les Quatre Barbus et Serge Guinsbourg, américaniser avec les Chaussettes et Claude Nougaro, se fendre la gueule avec Jacques Dutronc et les Frères Jacques, se marrer avec Marie-Paul Belle et Michel Simon, fantasmer avec Bernadette Laffont et Bobby Lapointe, naturaliser avec Nino Ferrer, trioler avec Berger, Balavoine et France Gall, guerroyer avec Jacques Brel et Boris Vian... Qui se souvient de la chanson de Charles Trenet en hommage aux chanteurs du music-hall d'après-guerre n'a qu'une vision partielle du spectre francophonomaniaque de mon répertoire. Il faut aussi l'élargir aux Quatre Guaranis, à Maria Casarès, à Marlene Dietrich, aux Beatles, aux Beach Boys, à Brenda Lee, Janice Joplin, Ray Charles, Fats Domino, Yvan Rebroff, Oum Kalsoum... La liste ne sera jamais limitative !
"Il ne faut pas s'attendre à une pléiade de choix de titres francophones dans les karaokés asiatiques. J'ai reçu une fois une rose offerte par une Japonaise d'un autre âge parce que j'avais chanté
« l'Hymne à l'amour », seul air français disponible dans ce coin d'Australie. J'ai su m'adapter à la stupide version anglaise des « Feuilles Mortes », au Brel du « Plat Pays », au « Paris » de Francis Lemarque. Mais mes grands succès, ceux qui me propulsèrent au rang de star dans les réunions scientifiques à programme social libre à suivre, se trouvent dans « La Bamba » et dans « Let it be ».Je les avais trouvés à Sapporo dans un night-club où j'avais entraîné loin du lieu du congrès WFAUMB'94 une quinzaine d'échographistes européens, aptes à se distraire en pintant des Asahi et du saké. Il y avait là une Italienne que je retrouvai quelque temps plus tard à Naples, lors d'un congrès national d'échographie et qui m'invita à chanter. Il y avait un quintette de jazz qui m'inspira un scoop en matière de karaoké live. J'ai un faible pour « La chanson du scaphandrier », qui fut un must d'Eddie Constantine, du temps de Lemmy Caution. Je demandai le « la » au flûtiste, leur fis répéter les huit notes de la séquence musicale, instrument par instrument, et de la mémoriser. La symbiose se fit sans difficulté et j'ai pu chanter accompagné à l'unisson ce petit bijou d'humour doux-amer de Jean-René Caussimon sur musique de Léo Ferré. On y prit du plaisir. Peu de gens étaient aptes à comprendre les paroles - le temps n'est plus où les Italiens cultivés étaient meilleurs francophones que les Français - mais ils aimèrent le moderato cantabile de la prestation. J'aurai l'occasion de refaire ce numéro dans une tout autre ambiance à Pékin, dans un karaoké-club sans électronique, avec un seul flûtiste chinois comme accompagnateur, une émotion partagée avec l'ubiquitaire Japonais, Hosoyasan, de chez Hitachi, éternel complice de mes périples asiatiques, grand amateur de karaoké et de shabu-shabu."

A RAVENSBRÜCK

LA PHARMACIE DE MARGUERITTE CHABIRON
A VERDELAIS ETAIT DANS CET IMMEUBLE

LES RESISTANTES S'ENFUIRENT PAR LE JARDIN A PIC