24 mai 2014: hommage personnel à la mémoire de mon cousin aîné et confrère, le docteur Jean-Pierre Magneron, AEHP, médecin anesthésiste-réanimateur à Charlesville-Mézières, décédé le 22 avril 2014.

Je n'avais pu me rendre à son enterrement le 25 avril à Vaumoreau près de Niort pour cause de congrès de Lyon. Malgré tous mes efforts tendus vers ce voyge durant toute la semaine, je n'ai pu ce jour me rendre à la cérémonie funèbre célébrée au Temple protestant parce que je ne suis pas rétabli de l'intervention chirurgicale du 13 mai. J'ai vécu avec lui et la famille Magneron - Lucie Magneron née Chabiron était la sœur de ma mère - les trente premières années de mon existence. Il était mon aîné de six ans d'âge. Nous avions vécu ensemble la seconde guerre mondiale. Je l'avais retrouvé en 1948 au Lycée David d'Angers alors qu'il venait d'être honoré d'un troisième accessit au Concours général de mathématiques. Il fut mon chef de patrouille l'année que je passai chez les Scouts unionistes de France. Etudiant en médecine à Angers, j'ai suivi sa progression vers l'excellence et j'écrirai sous peu une page sur nos expériences respectives en mtière de concours de l'externat des hôpitaux de Paris, si douloureusment formatrice pour nous deux. Il effectua un service militaire exemplaire pendant deux et demi en Algérie dans la Légion étangère et il passa à Kherba et à El-Aneb où j'avais été faisant-fonction de médecin aspirant pendant l'été 1958. Je le revis à Paris en 1962 alors qu'il achevait de se spécialiser en anesthésie-réanimation. Il épousa Annette Cheminée que j'avais connue étudiante en PCB et il me fit l'insigne honneur de me faire le parrain de son premier fils, Éric. Après qu'il se fut installé, estimé et prospère, à Charlesville-Mézière, nous nous rencontrâmes rarement mais toujours avec joie. La dernière fois fut en 2011 quand je me rendis dans le Nord pour compléter mon enquête sur ma tante, Guitte Chabiron, déportée à Ravensbrück; il m'apprit ou me rappela des faits et gestes ignorés ou oubliés dans ma mémoire. Je n'ai pas achevé de faire mon deuil de mon cousin et confrère Jean-Pierre Magneron qui fait de moi le plus âgé des descendants de la famille Chabiron-Tesson de Challans, Vendée. Je ne veux plus que les plus jeunes partent avant moi. Donc, que ma sœur Catherine Bruel née Moreau, et mes cousins Jacques Chabiron et Bruno Carton, acceptent d'accueillir chaleureusement Jean-Pierre Magneron au paradis, parpaillots ou catholiques mélangés à tous les autres qui y croyaient déjà ou furent obligés d'y croire pour me préparer une bonne place où nous puissions jouir de toutes nos qualités sans pâtir de nos défauts sauf à en rire pour n'en jamais pleurer. Inch'Allah et hosannah in excelsis de tous les Deos.

A RAVENSBRÜCK

LA PHARMACIE DE MARGUERITTE CHABIRON
A VERDELAIS ETAIT DANS CET IMMEUBLE

LES RESISTANTES S'ENFUIRENT PAR LE JARDIN A PIC