LE DALADIER D'OR 2014 
EST ATTRIBUÉ
À FRANÇOIS HOLLANDE

Édouard Daladier fut un pilier des Républiques françaises de la première moitié du XXe siècle. Il est l'idole de François Hollande parce qu'il se référait à la vision immobiliste de l'(in)action politique illustrée par l'illustre consul-censeur-dictateur romain Fabius Cunctator (ne pas confondre avec Laurent le Magnifique de 75006 Quevilly, ni le jumeau du moliérresque Trissotin) ! "Il n'est de problème qui ne se résolve par l'absence de solution". On connait la somptueuse victoire pyrrhusienne de Daladier associé à Chamberlain en 1938 lors de l'Anschluss illustrée par le diagnostic qu'il porta sur l'état du peuple français qui l'accueillait avec chaleur "Les Cons!..." cependant qu'à Londres, lucide, Churchill prononçait sa prophétie "Vous aurez la guerre et le déshonneur!".

Astucieusement, Fabius Cunctator, dit aussi Maximus Verrucosus Ovicula, défit Hannibal au temps des guerres puniques en sachant perdre la bataille de Trasimène avant de gagner à Tarente, ce qui permetttra à José-Maria de Heredia de commettre ces superbes alexandrins parnassiens: "Hannibal écoutait, pensif et triomphant, le piétiniment sourd des légions en marche". Hollande, lui, contrairement à Scipion l'Africain qui s'opposa au Cunctator pour delender Carthage avec des tonnes de sel, préféra une guerre éclair pour sauver la capitale du Mali et s'enliser dans l'Adras des Ifora pour mettre KO les touaregs libyanisés de Gao. Fabius le Magnifique, quant à lui, ne parvint pas à déclencher l'invasion de la Syrie qui l'eut mis sur le même pavois que Charle De Gaulle à Moncornet et Sarkozy à Benghazi.

Le jury a hésité entre ces deux images, 
finalement classées ex aequo...